lundi 22 août 2011

Dead Man's Shoes

Réalisateur :  Shane Meadows – Scénario : Shane Meadows, Paddy Considine, Paul Fraser – Année : 2004 – Pays : Royaume Unis – Musique : Aphex Twin – Avec : Paddy Considine, Gary Stretch & Toby Kebbell

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris que le Royaume Unis représente une belle part de l'avenir de la création audiovisuelle, voici une petite critique qui leur permettra (éventuellement) de réviser leur avis.

Richard (Paddy Considine) a quitté l'armée pour revenir dans la petite ville où il a toujours vécu avec son frère Anthony. C'est d'ailleurs pour s'occuper d'Anthony que Richard est de retour.

Son frangin souffre d'un léger handicap mental et pendant que Richard servait son drapeau, les petites frappes de la villes ont profité de la crédulité de Anthony. Ca, Richard ne peut l'accepter. C'est pourquoi il a décider de se venger. Un par un, il va tenter d'éliminer les gredins.
Mais d'abord, il va leur donner un coup de semonce. Richard va donc s'introduire chez chacun des malfrats pour les informer qu'il est de retour, et qu'il va les faire payer.

Petite perle témoignant (s'il en est encore besoin) de la vitalité du cinéma indépendant, Dead Man's Shoes fait carton plein.


lundi 15 août 2011

Fear, Anxiety and Depression


Réalisateur :  Todd Solondz – Scénario : Todd Solondz – Année : 1989 – Pays : – Musique : Theresa Durbin, Moogy Klingman, Joe Romano, Diana Washburn – genre : Comédie, drame – Avec : Todd Solondz, Max Cantor et Alexandra Gersten...

Todd Solondz est connu pour son sens de la controverse au travers de ses comédies grinçantes et totalement décalées. Son plus grand succès est probablement Happiness, dans la mesure où il s'agit de l'un de mes films préférés, il n'est pas improbable que sa critique finisse par apparaître sur les doigts dans le culte. Quoiqu'il en soit, bien avant Happiness, il y a eu Fear, Anxiety and Depression, son premier film.

Ira (incarné par Todd Solondz) est un jeune auteur de pièce de théâtre. Il rassemble ses maigres économies, met en scène sa pièce, et la présente au public et à la critique. Ses amis le félicitent mais n'en pensent pas un mot, quant à la critique, elle enterre littéralement Ira. Pour ne rien arranger, les amis d'Ira semblent couronnés de succès – parfois relatif.
Forcément, Ira à l'épaule basse et le regard fuyant, et ce n'est surement pas sa petite amie Sharon qui lui fera dresser le menton. La demoiselle a un physique médiocre, une intelligence relative et une voix insupportable. Alors quand Ira rencontre la performeuse « Junk », qui, complètement défoncée, lui promet vaguement un rencard, le jeune homme évacue de sa vie Sharon.

Mais comme les choses sont rarement aussi simples qu'elle ne le paraissent, Ira et son entourage vont passer un sale quart d'heure.

samedi 13 août 2011

La Planète des singes : les origines

Rise of the Planet of the Apes

Réalisateur :  Rupert Wyatt – Scénario : Pierre Boulle, Rick Jaffa, Amanda Silver – Année : 2011 – Pays : USA – Musique : Patrick Doyle – Avec : James Franco, Andy Serkis & Freida Pinto


La mode est actuellement à la préquelle, à la séquelle, et parfois même au reboot. Autant dire que l'originalité n'est pas vraiment de la partie. La Planètes des singes : les origines, était-ce vraiment nécessaire ?

Will Rodman, ingénieur en génétique, travaille sur un traitement de la maladie d’Alzheimer. Le procédé consiste à injecter au patient une formule qui permet de restaurer les cellules détruites. Mais pour l'heure tout cela n'est qu'une hypothèse, pour le moment le 112 n'a été testé que sur des singes. Alors que le projet est présenté aux actionnaires, le singe cobaye s'échappe violemment de sa cage et ruine la présentation. Les investisseurs effrayés se retirent du projet, le labo est fermés et les singes abattus. Lorsque Will s'apprête à rentrer chez lui, les épaules basses, il découvre que la guenon tentait en fait de protéger son petit. Afin de lui éviter la mort, Will recueille le petit singe et va l'élever. César présente d'incroyables capacités intellectuelles : le remède lui a été transmis par sa mère et à décuplé son intelligence.


jeudi 28 juillet 2011

La Poison

Réalisateur :  Sacha Guitry – Scénario : Sacha Guitry – Année : 1951 – Pays : France – Musique : Louiguy – Avec : Michel Simon, Jean Debucourt and Jacques Varennes

En 1951, Guitry écrit et réalise son premier film : La Poison ; jusqu'alors le maître n'avait réalisé que des adaptations de ses pièces ou des drames historiques. Gaumont ayant récemment ressorti le film dans une belle copie au format Blu-ray, cela me fait l'occasion de vous en parler car il n'est jamais trop tard pour découvrir un classique.

La Poison retrace les (més)aventures de Paul Braconnier et de sa femme. Madame Braconnier est un tonneau, une sacoche, que dis-je : une pochetronne. Du matin au soir, la Braconnier s'en envoie sévèrement derrière la cravate. Résultat, en plus d'être moche, la gueuse est saoul en tous temps. Pour ne rien arranger, elle ne peut plus supporter son mari.
Lui : « tu crois pas que t'es assez saoul ? »
Elle : « je le serais jamais assez pour supporter ta gueule. »
Elle décide donc d'empoisonner son mari, car comme chacun sait, c'est là la meilleur façon de résoudre une querelle de couple.
De son côté, Paul Braconnier est lui aussi à bout : il n'en peut plus de sa barrique de femme et décide de la supprimer. Il consulte préalablement un avocat qui lui prodiguera sans le vouloir des conseils sur la meilleur façon de tuer sa femme tout en courant le moins de risque de condamnation. Paul rentre chez lui et tue sa femme comme le lui a suggéré l'avocat...

mercredi 27 juillet 2011

Amoklauf


Réalisateur : Uwe Boll  – Scénario : Uwe Boll Année : 1994 – Pays : Allemagne  – Musique : Uwe Spies – Avec : Martin Armknecht, Christian Kahrmann & Susanne Leutenegger

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, sous vos yeux ébahis je vais à présent effectuer une cascade extrêmement dangereuse. Rien que pour vous, je vais réaliser la critique de l’un des premiers films d’Uwe Boll.

Ca commence mal. Ici, je devrais être en mesure de vous donner un bref aperçu du sujet traité par le film. Un synopsis. Malheureusement, la seule chose que je puisse faire est de vous dire que le film retrace quelques instants de la vie d’un serial killer.

C’est tout.