samedi 11 août 2012

Crowdfunding - Chimères de Olivier BEGUIN



source : petitespacej
Le crowdfunding (littéralement "financement par la foule" traduit par "financement participatif") est à la mode. De plus en plus d'artistes et de créateurs y font appel afin de boucler leurs budgets, tout en se passant des contraintes inhérentes aux financements "professionnels" tels que les producteurs, investisseurs, etc. Cela permet de récolter quelques deniers tout en gardant son indépendance. Ce mode de financement n'intéresse pas que les novices, puisque nombreuses sont les grandes signatures à y avoir fait appel, notamment dans le jeu vidéo (Al Lowe créateur de Leisure Suit Larry, Jane Jensen à l'origine de Gabriel Knight, ou encore Tim Schafer papa de Day of the Tentacle).

dimanche 20 mai 2012

PERVERT !

Réalisateur : Jonathan Yudis – Scénario : Mike Davis  – Année : 2005 – Pays : USA – Musique : Elliott Goldkind  – Avec : Mary Carey, Sean Andrews, Darrell Sandeen, Juliette Clarke, Sally Jean, ...

Un métrage unique, qui vous fera jaillir les yeux hors de leurs bites. A consommer de toute urgence, Pervert! est destiné à une (pervers).

Le scénario - aaah soupir d’immense satisfaction – conduira James, masturbateur compulsif. Sorti de l’université, il va rejoindre son père pour les vacances.
A peine arrivé, il découvre que son père a une jeune compagne d’une immense beauté. D’ailleurs, chez elle, la beauté n’est pas la seule à être immense. En effet elle arbore une paire d’énormes mamelles, qu’elle agite en gloussant sous le nez de James. Quant à son père, il s’occupe comme il peut, faisant de macabres statues de femmes à partir de pièces de viandes.

La nuit James ne peut fermer l’œil, du fait du bruit émanant de la chambre d’à côté : son père et Sheryl copulent comme des lapins (en plus bruyant bien sûr). Pour couronner le tout, quelque chose rode dans la maison.

Quand Sheryl disparaît, James se pose des questions sur la sénilité de son père. D’autant que l’après midi même de sa disparition, le vieil homme remplace Sheryl par une latine au poitrail aussi proéminent que son ego.
C’est dingue le paquet de pervers qu’on peu trouver dans le désert !

vendredi 9 septembre 2011

Transylvania 6-5000

Réalisateur : Rudy De Luca – Scénario : Rudy De Luca – Année : 1985 – Pays : Yougoslavie / USA – Musique : Ira Hearshen, Lee Holdridge, Alfi Kabiljo – Avec : Jeff Goldblum, Joseph Bologna, Ed Begley Jr.…

Si vous recherchez un film fantastique « kitschissime » mais sans mouche, avec dans le rôle titre Jeff Goldblum, vous êtes arrivés à bon port.

Une gazette américaine, type immonde torchon, reçoit une cassette prouvant que Frankenstein est bel et bien vivant. Le rédacteur en chef toujours à l’affût d’un potin idiot pour nourrir sa gazette (rien avoir avec notre Christophe donc), va y envoyer son fiston et un de ses meilleurs journalistes.
Si le fiston ne rechigne pas devant les ordres de papa, Jack ne l’entend pas de cette oreille : il pensait avoir été engagé pour relever le niveau dudit torchon. Erreur, son rôle est seulement de relever le niveau du vocabulaire. Le voilà donc parti en Transylvania, avec Gil, son consciencieux collègue à la découverte de cette contrée exotique où l’on trouvera un vampire femelle très sexy, un loup garou très poilu et bien d’autres surprises.

jeudi 1 septembre 2011

La Beauté du Diable

Réalisateur :  René Clair – Scénario : René Clair, Armand Salacrou – Année : 1950 – Pays : France – Musique : Roman Vlad – Avec : Michel Simon, Gérard Philipe & Nicole Besnard


Le professeur Faust arrive à la fin de sa carrière. Il a consacré toute sa vie à la recherche ; jamais il n'a cessé de rechercher comment fabriquer de l'or. C'est ainsi que Faust se meurt, sans jamais avoir véritablement vécu.
Un démon guète l'âme du professeur. Plus le temps passe, et plus le malin est omniprésent. Chaque fois ses ruses se font plus élaborées, plus machiavéliques. Lorsqu'il propose à Faust de retrouver sa jeunesse, le professeur se laisse convaincre, persuadé qu'il pourra se jouer du démon...

Monument du réalisme poétique, la Beauté du Diable n'est pas qu'une simple adaptation du mythe de Faust, c'est aussi une sacrée leçon de cinéma.

mardi 30 août 2011

Colin

 Réalisateur :  Marc Price – Scénario : Marc Price – Année : 2008 – Pays : Royaume-Uni – Musique : Jack Elphick, Dan Weekes – Avec : Alastair Kirton, Daisy Aitkens & Kate Alderman


Mesdames et messieurs, sous vos yeux ébahis je m’apprête à réaliser une acrobatie que peu d'entre nous ont accomplie de leur vivant (et même de leur mort, c'est vous dire !)... Je vais dépouiller un métrage qui s'intitule comme moi. Allons-y gaiement.

Colin (pas moi, celui du film) est un jeune homme... ah non, finalement c'est un zombie. Toutefois, il est certain qu'avant de devenir un mort-vivant, il était vivant et de sexe masculin : un jeune homme donc.
Trêve de plaisanterie ; le film s'ouvre sur le jeune homme mordu. Il est dans sa cuisine, plié de douleur au-dessus de l'évier. Très rapidement, le virus fait son office, et Colin se redresse, le teint pâle, le regard vide, et les gestes maladroits. Après quelques instants de lutte, le voilà dans la rue.

Lentement, il va déambuler dans les rues de la ville. Avec lui, le spectateur va découvrir un monde ravagé où il ne reste plus que quelques survivants. Si le jeune zombie semble à la recherche de nourriture, ses tentatives de nutrition échoueront pour la plupart. Colin semble assez facilement distrait par son environnement.

Les zombies ont le vent en poupe en ce moment, Colin est-il à la hauteur de ses concurrents ?