vendredi 9 septembre 2011

Transylvania 6-5000

Réalisateur : Rudy De Luca – Scénario : Rudy De Luca – Année : 1985 – Pays : Yougoslavie / USA – Musique : Ira Hearshen, Lee Holdridge, Alfi Kabiljo – Avec : Jeff Goldblum, Joseph Bologna, Ed Begley Jr.…

Si vous recherchez un film fantastique « kitschissime » mais sans mouche, avec dans le rôle titre Jeff Goldblum, vous êtes arrivés à bon port.

Une gazette américaine, type immonde torchon, reçoit une cassette prouvant que Frankenstein est bel et bien vivant. Le rédacteur en chef toujours à l’affût d’un potin idiot pour nourrir sa gazette (rien avoir avec notre Christophe donc), va y envoyer son fiston et un de ses meilleurs journalistes.
Si le fiston ne rechigne pas devant les ordres de papa, Jack ne l’entend pas de cette oreille : il pensait avoir été engagé pour relever le niveau dudit torchon. Erreur, son rôle est seulement de relever le niveau du vocabulaire. Le voilà donc parti en Transylvania, avec Gil, son consciencieux collègue à la découverte de cette contrée exotique où l’on trouvera un vampire femelle très sexy, un loup garou très poilu et bien d’autres surprises.

jeudi 1 septembre 2011

La Beauté du Diable

Réalisateur :  René Clair – Scénario : René Clair, Armand Salacrou – Année : 1950 – Pays : France – Musique : Roman Vlad – Avec : Michel Simon, Gérard Philipe & Nicole Besnard


Le professeur Faust arrive à la fin de sa carrière. Il a consacré toute sa vie à la recherche ; jamais il n'a cessé de rechercher comment fabriquer de l'or. C'est ainsi que Faust se meurt, sans jamais avoir véritablement vécu.
Un démon guète l'âme du professeur. Plus le temps passe, et plus le malin est omniprésent. Chaque fois ses ruses se font plus élaborées, plus machiavéliques. Lorsqu'il propose à Faust de retrouver sa jeunesse, le professeur se laisse convaincre, persuadé qu'il pourra se jouer du démon...

Monument du réalisme poétique, la Beauté du Diable n'est pas qu'une simple adaptation du mythe de Faust, c'est aussi une sacrée leçon de cinéma.

mardi 30 août 2011

Colin

 Réalisateur :  Marc Price – Scénario : Marc Price – Année : 2008 – Pays : Royaume-Uni – Musique : Jack Elphick, Dan Weekes – Avec : Alastair Kirton, Daisy Aitkens & Kate Alderman


Mesdames et messieurs, sous vos yeux ébahis je m’apprête à réaliser une acrobatie que peu d'entre nous ont accomplie de leur vivant (et même de leur mort, c'est vous dire !)... Je vais dépouiller un métrage qui s'intitule comme moi. Allons-y gaiement.

Colin (pas moi, celui du film) est un jeune homme... ah non, finalement c'est un zombie. Toutefois, il est certain qu'avant de devenir un mort-vivant, il était vivant et de sexe masculin : un jeune homme donc.
Trêve de plaisanterie ; le film s'ouvre sur le jeune homme mordu. Il est dans sa cuisine, plié de douleur au-dessus de l'évier. Très rapidement, le virus fait son office, et Colin se redresse, le teint pâle, le regard vide, et les gestes maladroits. Après quelques instants de lutte, le voilà dans la rue.

Lentement, il va déambuler dans les rues de la ville. Avec lui, le spectateur va découvrir un monde ravagé où il ne reste plus que quelques survivants. Si le jeune zombie semble à la recherche de nourriture, ses tentatives de nutrition échoueront pour la plupart. Colin semble assez facilement distrait par son environnement.

Les zombies ont le vent en poupe en ce moment, Colin est-il à la hauteur de ses concurrents ?

lundi 22 août 2011

Dead Man's Shoes

Réalisateur :  Shane Meadows – Scénario : Shane Meadows, Paddy Considine, Paul Fraser – Année : 2004 – Pays : Royaume Unis – Musique : Aphex Twin – Avec : Paddy Considine, Gary Stretch & Toby Kebbell

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris que le Royaume Unis représente une belle part de l'avenir de la création audiovisuelle, voici une petite critique qui leur permettra (éventuellement) de réviser leur avis.

Richard (Paddy Considine) a quitté l'armée pour revenir dans la petite ville où il a toujours vécu avec son frère Anthony. C'est d'ailleurs pour s'occuper d'Anthony que Richard est de retour.

Son frangin souffre d'un léger handicap mental et pendant que Richard servait son drapeau, les petites frappes de la villes ont profité de la crédulité de Anthony. Ca, Richard ne peut l'accepter. C'est pourquoi il a décider de se venger. Un par un, il va tenter d'éliminer les gredins.
Mais d'abord, il va leur donner un coup de semonce. Richard va donc s'introduire chez chacun des malfrats pour les informer qu'il est de retour, et qu'il va les faire payer.

Petite perle témoignant (s'il en est encore besoin) de la vitalité du cinéma indépendant, Dead Man's Shoes fait carton plein.


lundi 15 août 2011

Fear, Anxiety and Depression


Réalisateur :  Todd Solondz – Scénario : Todd Solondz – Année : 1989 – Pays : – Musique : Theresa Durbin, Moogy Klingman, Joe Romano, Diana Washburn – genre : Comédie, drame – Avec : Todd Solondz, Max Cantor et Alexandra Gersten...

Todd Solondz est connu pour son sens de la controverse au travers de ses comédies grinçantes et totalement décalées. Son plus grand succès est probablement Happiness, dans la mesure où il s'agit de l'un de mes films préférés, il n'est pas improbable que sa critique finisse par apparaître sur les doigts dans le culte. Quoiqu'il en soit, bien avant Happiness, il y a eu Fear, Anxiety and Depression, son premier film.

Ira (incarné par Todd Solondz) est un jeune auteur de pièce de théâtre. Il rassemble ses maigres économies, met en scène sa pièce, et la présente au public et à la critique. Ses amis le félicitent mais n'en pensent pas un mot, quant à la critique, elle enterre littéralement Ira. Pour ne rien arranger, les amis d'Ira semblent couronnés de succès – parfois relatif.
Forcément, Ira à l'épaule basse et le regard fuyant, et ce n'est surement pas sa petite amie Sharon qui lui fera dresser le menton. La demoiselle a un physique médiocre, une intelligence relative et une voix insupportable. Alors quand Ira rencontre la performeuse « Junk », qui, complètement défoncée, lui promet vaguement un rencard, le jeune homme évacue de sa vie Sharon.

Mais comme les choses sont rarement aussi simples qu'elle ne le paraissent, Ira et son entourage vont passer un sale quart d'heure.

samedi 13 août 2011

La Planète des singes : les origines

Rise of the Planet of the Apes

Réalisateur :  Rupert Wyatt – Scénario : Pierre Boulle, Rick Jaffa, Amanda Silver – Année : 2011 – Pays : USA – Musique : Patrick Doyle – Avec : James Franco, Andy Serkis & Freida Pinto


La mode est actuellement à la préquelle, à la séquelle, et parfois même au reboot. Autant dire que l'originalité n'est pas vraiment de la partie. La Planètes des singes : les origines, était-ce vraiment nécessaire ?

Will Rodman, ingénieur en génétique, travaille sur un traitement de la maladie d’Alzheimer. Le procédé consiste à injecter au patient une formule qui permet de restaurer les cellules détruites. Mais pour l'heure tout cela n'est qu'une hypothèse, pour le moment le 112 n'a été testé que sur des singes. Alors que le projet est présenté aux actionnaires, le singe cobaye s'échappe violemment de sa cage et ruine la présentation. Les investisseurs effrayés se retirent du projet, le labo est fermés et les singes abattus. Lorsque Will s'apprête à rentrer chez lui, les épaules basses, il découvre que la guenon tentait en fait de protéger son petit. Afin de lui éviter la mort, Will recueille le petit singe et va l'élever. César présente d'incroyables capacités intellectuelles : le remède lui a été transmis par sa mère et à décuplé son intelligence.


jeudi 28 juillet 2011

La Poison

Réalisateur :  Sacha Guitry – Scénario : Sacha Guitry – Année : 1951 – Pays : France – Musique : Louiguy – Avec : Michel Simon, Jean Debucourt and Jacques Varennes

En 1951, Guitry écrit et réalise son premier film : La Poison ; jusqu'alors le maître n'avait réalisé que des adaptations de ses pièces ou des drames historiques. Gaumont ayant récemment ressorti le film dans une belle copie au format Blu-ray, cela me fait l'occasion de vous en parler car il n'est jamais trop tard pour découvrir un classique.

La Poison retrace les (més)aventures de Paul Braconnier et de sa femme. Madame Braconnier est un tonneau, une sacoche, que dis-je : une pochetronne. Du matin au soir, la Braconnier s'en envoie sévèrement derrière la cravate. Résultat, en plus d'être moche, la gueuse est saoul en tous temps. Pour ne rien arranger, elle ne peut plus supporter son mari.
Lui : « tu crois pas que t'es assez saoul ? »
Elle : « je le serais jamais assez pour supporter ta gueule. »
Elle décide donc d'empoisonner son mari, car comme chacun sait, c'est là la meilleur façon de résoudre une querelle de couple.
De son côté, Paul Braconnier est lui aussi à bout : il n'en peut plus de sa barrique de femme et décide de la supprimer. Il consulte préalablement un avocat qui lui prodiguera sans le vouloir des conseils sur la meilleur façon de tuer sa femme tout en courant le moins de risque de condamnation. Paul rentre chez lui et tue sa femme comme le lui a suggéré l'avocat...

mercredi 27 juillet 2011

Amoklauf


Réalisateur : Uwe Boll  – Scénario : Uwe Boll Année : 1994 – Pays : Allemagne  – Musique : Uwe Spies – Avec : Martin Armknecht, Christian Kahrmann & Susanne Leutenegger

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, sous vos yeux ébahis je vais à présent effectuer une cascade extrêmement dangereuse. Rien que pour vous, je vais réaliser la critique de l’un des premiers films d’Uwe Boll.

Ca commence mal. Ici, je devrais être en mesure de vous donner un bref aperçu du sujet traité par le film. Un synopsis. Malheureusement, la seule chose que je puisse faire est de vous dire que le film retrace quelques instants de la vie d’un serial killer.

C’est tout.

lundi 25 juillet 2011

Délivrez-nous du mal


– Deliver us from evil –
Réalisateur : Amy Berg – Scénario : Amy Berg – Année : 2006 – Pays : USA – Musique : Joseph Arthur, Mick Harvey


Délivrez-nous du mal est un documentaire sur le père Olivier O'Grady, « le plus tristement célèbre pédophile de l'histoire de l’Église catholique moderne connu à ce jour » annonce la jaquette du DVD. Le documentaire s'intéresse donc à ce prêtre qui a violé des enfants (dont un de 9 mois!!) pendant plus de 20 ans et ce en toute impunité. En effet le clergé de Californie fera tout pour étouffer l'affaire, mutant le père Olivier de paroisse en paroisse jusqu'à ce que ses méfaits soient enfin portés devant la justice. Mais le procès est bâclé (2 mois) – l'un des avocats explique qu'il traite depuis plus de 20 ans d'affaires de pédophilies impliquant des membres du clergé, et que toutes les dépositions sont évasives, mensongères, trompeuses... Le père O'Grady écope alors d'une peine de 14 ans (il en purge 7) puis est extradé vers l’Irlande où il ère librement.

Le documentaire se base sur le témoignage du père Olivier O'Grady qui a accepté d'apparaître à visage découvert. 

American Nightmares


– Combat Shock Director's cut –

Réalisateur : Buddy Giovinazzo – Scénario : Buddy Giovinazzo– Année : 1986 – Pays : USA – Musique : Rick Giovinazzo – Avec : Rick Giovinazzo, Veronica Stork & Mitch Maglio

La collection Tromasterpiece ressort « Combat Shock » dans une édition double DVD proprement explosive. En plus d'un DVD entier bardé de suppléments, le film est proposé dans ses deux versions : la version cinéma et la director's cut. C'est à la seconde que cette critique s'intéresse.

Frankie Dunlan est un vétéran de la guerre du Vietnam. Rattrapé par les Viêt-Cong, il se fera torturer, et sera laissé pour mort. Ses blessures lui vaudront un séjour de 3 ans dans un hôpital militaire, où seule la morphine pourra encore quelque chose pour lui.
Des années après son retour au pays, la vie n'a toujours rien à lui offrir. Sa famille se limite à une femme vénale, un petit garçon difforme de un an et un père qui le croit mort. Sans argent, il est contraint de vivre dans un véritable taudis.
Aujourd'hui, Frankie est sur le point de se faire expulser. « Il y a des jours comme ça, où tout ce qui ne peut pas mal tourner, tourne mal. »

Avec une sortie pareille, la collection Tromasterpiece n'a jamais aussi bien porté son nom.